be patient and though ; someday this pain will be useful to you. + (INDI&JU)

La nuit était tout doucement tombée et je marchais le long de la route à peine éclairée. J’étais partie de chez moi. J’avais fuis les cris quotidiens. Les disputes insupportables. Les Reproches injustifiés. A chaque fois que je me prenais la tête avec un membre de ma famille, je prenais la fuite. Pas parce que j’avais peur. Non. Juste que cela ne servait à rien de se justifier avec ce genre d’énergumène. Peu importe la discussion, il fallait toujours qu’ils aient raison. Toujours avoir le dernier mot. Je me demandais parfois qu’est-ce que j’avais bien pu faire au monde entier pour tomber dans une famille de dingues pareille. Et si c’était moi qui n’étais pas normale ? J’avais quitté la maison en claquant la porte. Les nerfs à vifs. Je marchais. Marchais encore. Jusqu’à arriver au terrain de basket. Il n’y avait personne et c’était peut-être mieux ainsi, la solitude ne me dérangeait pas. J’aimais me retrouver seule pour me vider la tête. Je m’étais assise en pleins milieu du terrain. J’avais l’air un peu d’une dérangée assise là comme une perdue au milieu de ce terrain. Mais qu’importe. J’ai toujours aimé cet endroit le soir pour son calme, mise à part quand une voiture passe par-là mais, plutôt rare à cette heure-ci.  J’étais appuyée sur mes mains et je regardais en l’air, les étoiles dans le ciel. La lune brillait tout là-haut. Le ciel complètement dégagé. Il n’y avait pas un bruit, juste le souffle du vent.

Regardant les étoiles, en pleins dans mes rêves et sans m'y attendre... « BOUH ! » Mon premier réflexe avait été d’hurler, vous savez ce cri hyper persan qui pourrait briser des vitres. Et bien voilà c’était ce cri là que j’avais poussé. En me retournant, qui avais-je en face de moi. Indi. Totalement mort de rire, à se foutre de ma gueule. Moi j’avais le cœur qui battait à mille à l’heure tellement j’avais eu peur. Y avait que lui pour me faire un truc pareil, étant souvent dans les nuages, il était très facile de me faire ce coup-là. Toujours en train de rire, il s’était assis juste à côté de moi, je lui avais donné une tape gentiment sur le bras tout en disant. « Arrête de te foutre de ma gueule, grand malade que tu es ! » Je faisais mine de lui faire la tête, en lui tirant la langue. J’avais l’habitude avec Indi et je ne pouvais jamais lui en vouloir, de toute façon si c’était pas l’un qui embêter, c’était l’autre. « Tu veux tirer un coup ? » Je faisais mine de regarder un peu tout autour de moi puis je posai mon regard sur lui. Tout en prenant un air des plus sérieux je lui répondais. « Là maintenant ? Tout de suite ? Tu es sur ? ». Cet air sérieux n’avait pas duré très longtemps, je me mettais mise à rire aussitôt après avoir dit c’est quelque mots. Je lui avais pris le joint de ses mains et tiré quelques barres pour lui rendre après. « Qu’est-ce tu fous ici ? »